Blockchains permissioned vs unpermissioned

On peut classer les types de blockchain en trois catégories :

a) unpermissioned  (publiques)
b) consortium
c) permissioned  (privées)

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Le réseau MaidSafe et sa monnaie safecoin.

Imaginez un instant un Internet dans le quel tout ce que vous postez soit toujours disponible même si votre ordi est cassé, même si vous effacez accidentellement la donnée locale.

Imaginez qu’il  soit disponible tout le temps, de n’importe quel quel endroit et à partir de n’importe quel appareil (PC, smartphone, tablette…)

 

Bon, ça va … ce n’est rien de nouveau, vous me direz: c’est déjà le cas dans mon google drive.

 

Oui mais imaginez maintenant que…

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Combien ça coûterait une attaque 51% ?

En théorie, un pirate informatique avec assez de puissance de calcul (plus de 50% du cumul total) peut dépenser ses bitcoins plus d’une fois (double spending), bloquer les confirmations des autres transactions ou encore faire un rewind sur ses propres transactions.  

En un mot le pirate peut façonner à son gré le présent et re-écrire le passé historique de la blockchain.

Mais ce n’st pas tout: ce même pirate peut aussi décider de bloquer des miners en empêchant leur les I/O blockchain, interdire l’accès de certains marchands au système ou encore restreindre le mining du bitcoin uniquement aux adresses IP de ses ordinateurs, s’appropriant ainsi les profits du mining.

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Le protocole du bitcoin est plus celui de l’or que celui d’une monnaie d’échange.

Pourquoi l’or est digne de confiance ? Parce qu’il y a une relation mathématique qui lie 79 protons dans son atome et que jusqu’ici l’alchimie ne nous a pas permis de renverser cette relation. Il en va de même pour les crypto monnaies et notamment le bitcoin.

gold-atom

Cette affirmation, à première vue très rassurante, n’a pas empêche Mike Hearn, un de développeurs historiques, d’affirmer qu’il était mort (le bitcoin pas Mike) avant de quitter le projet à cause d’un désaccord irrévocable de fond avec la ligne prise (ou plutôt pas prise) par l’ensemble des décideurs.

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Comprendre Ethereum (2): the Ethereum State Transition Function

Chaque projet blockchain peut être vu comme une application simple bâtie sur une ressource de calcul décentralisée, et qui agit toutefois toutefois en bloc comme si elle était unitaire. On désigne ce paradigme transactional singleton machine with shared-state.

 

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Le bitcoin a montré qu’il est possible d’utiliser les noeuds Internet pour construire un système de transfert de valeur décentralisé, partagé à travers le monde et libre d’utilisation. D’un point de vue théorique le système bitcoin est une version très spécialisée d’une machine cryptographique sécurisée  à base de transactions d’états.

Ethereum va plus loin.

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Les protocols de consensus distribués

Nous savons tous que bitcoin utilise l’onéreuse proof-of-work pour décider quelles transactions vont être incluses dans sa blockchain.

Le méchanisme est une sorte de winner take all: à chaque transaction des dizaines de milliers de mineurs lancent des calculs mais un seul trouve la solution qui la valide. Lorsque Satoshi Nakamoto a conçu le bitcoin il n’avait certainement pas l’objectif d’optimiser: son souci était déjà de faire marcher la première  criptomonnaie au monde, objectif qu’il a atteint peut être même au delà de ses espoirs.

Aujourd’hui, avec du recul, nous savons qu’il existe des algorithmes de consensus distribués plus efficaces que celui du bitcoin, qui ne font pas appel à une quantité de calcul excessive et surtout superflue.

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Ripple: HTTP pour l’argent

 

Ripple, aussi appelé le Ripple Transaction Protocol (RTXP), est construit sur un protocole internet distribué et open source qui contient un registre publique (mis à jour par consensus) et une monnaie native appelée XRP (ou ripple).

Lancé en 2012, le réseau Ripple vise à permettre des « transactions financières mondiales sécurisées, instantanées et presque gratuites, de toute taille sans rejet de débit ». Il prend en charge n’importe quelle monnaie fiduciaire, crypto-monnaie, commodité ou toute autre unité de valeur telle que miles aériens, minutes mobiles, distances de GPS…

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Ethereum vs. Bitcoin: les différences

 

Bitcoin et Ethereum sont des plateforme open source qui ont quatre points communs: un criptomonnaie sous-jacente, une blockchain intrinsèque, un mécanisme de consensus décentralisé basé sur un preuve de calcul, et de mineurs qui soutiennent le réseau. A première vue ils devraient être semblables mais en creusant un peu plus, la réalité révèle que Bitcoin et Ethereum ont plus de différences que de similarités.

1. la blockchain Ethereum accepte un nouveau bloc tout les 12 secondes comparée au Bitcoin qui demande 10 minutes. Cet aspect, permis par l’utilisation du protocole Ghost  (Greedy Heaviest Observed Subtree), donne des temps de transaction plus rapides. 

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Comprendre Ethereum (1)

Contrairement à la blockchain du bitcoin,  Ethereum intègre un langage de programmation Turing-complet qui permet d’exposer des méthodes qui sont appelées dynamiquement par d’autres contrats ou par des agents externes.  Ethereum est donc un protocole conçu pour construire des applications décentralisées (Dapp) dans des situations où  la sécurité doit être au rendez-vous, on veut pouvoir développer rapidement et on souhaite (éventuellement) de l’interaction entre applications différentes.

Le coeur du moteur blockchain est sa capacité à vérifier une transaction numérique via le consensus d’une communauté d’utilisateurs distribuée, sans avoir à gérer la confiance via une autorité centrale.

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Les grands nombres sécurisent le bitcoin

Un portefeuille bitcoin (BTC) est un objet publique, c-à-d que tout le monde sait où il se trouve et tout le monde peut l'ouvrir pour récupérer le contenu et se l'approprier.

Un portefeuille BTC est donc comme un tiroir qu'on laisserait  dans la rue avec notre argent dedans. La question légitime qu'on peut se poser est: comment la technologie blockchain arrive à sécuriser les avoirs si tout est  publique ?

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